40 éléments du Bir sanctionnés pour indiscipline

Publié le par Association camerounaise de cyberpresse


Camp d’entraînement du bataillon d’intervention rapide de Man’o war bay, à une dizaine de kilomètres de la ville de Limbé. Un détachement dépendant de la base logistique de Douala et qui abrite en son sein le Centre anti terroriste, le centre d’instruction et la base logistique de cette unité. Il est 17 heures 40. Des soldats, autorités administratives de la région du Sud-ouest et autres hommes de médias accrédités pour la couverture médiatique de la tournée du Mindef sont répartis en groupuscules et débattent de quelques sujets d’actualités et les choses vues depuis le début de ce périple. C’est alors qu’un pick-up du Bir roulant dans une zone bien délimitée s’arrête brusquement. Rien à voir avec une panne sèche. Mais une succession de crépitements de kalachnikov venant d’où, on ne sait. Ils sont suivis par un fort retentissement d’un lance-rocket. Une situation qui a créé la peur au sein de l’assistance. Les soldats assis dans le pick-up sortent en trombe et se mettent aussi à tirer. La peur envahit certaines autorités présentes sur le site. Des grosses gouttes de sueur dégoulinent sur leurs visages. Est-ce une attaque ? Que non, c’est la démonstration d’une réaction d’un groupe d’infanticide commando attaqué par surprise. Une autorité administrative du Sud-Ouest de déclarer : « Si les crépitements sont pareils pendant la guerre, je vous dis que ces gars sont forts. Parce qu’entendre seulement ce bruit, je me rends immédiatement à l’ennemi. Heureusement que le Cameroun est un pays de paix ». Plusieurs autres démonstrations ont été faites, notamment celles consistant à déstabiliser qui vous attaque en étant sur le belge ainsi que le tireur d’élite qui atteint sa cible à plus de 800 mètres.

L’ensemble du groupe s’est ensuite déporté au sein du camp proprement dit, afin de visiter les différents matériels. Au cours de la présentation de sa vaste garnison, Sylvan Abraham, le commandant en chef des Bir, a révélé au patron des armées camerounaises que quarante (40) éléments dudit détachement viennent d’être sanctionnés pour indiscipline (caractérisée). Ils sont mis en quarantaine, casés dans des pivois (tentes en plein air dans lesquelles dorment les stagiaires pendant leur formation) bien loin de ceux de tous les autres stagiaires et effectuent des corvées. Question de les modeler à l’image des soldats disciplinés tel que désiré dans toutes les armées.  Au sujet des stagiaires du camp, Sylvan Abraham annonce que sur les 1200 stagiaires du Bir terrestre partis de Koutaba le 15 avril dernier et arrivés à Man’o war bay le 24 juillet dernier, il n’en reste que 980. « Les autres ont désisté lors de la marche des 400 kilomètres que nous avons parcourus pour arriver ici. Ils seront opérationnels à partir du 27 novembre prochain. Date de leur sortie de ce centre. De plus, la journée du vendredi est consacrée au nettoyage général du camp. Toutes les activités sont arrêtées, même au niveau de la cuisine. Les soldats mangent des repas froids », déclare-t-il.

Edgard Alain Mebe Ngo’o a recommandé au commandant pour la prochaine fois, des sanctions plus fortes que celles prises aujourd’hui. Question de restaurer, dans le groupe, la discipline et extirper des rangs tous les « mauvais grains ». Pour montrer son soutien aux militaires, le ministre a effectué une séance de footing de près de dix minutes dans le camp avec les hommes en tenue.

mis en ligne:NGATSI PATRICK NZOZANG

Publié dans ECONOMIE

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