DOUALA LES PROSTITUES HARCELENT LES PASSANTS

Publié le par Association camerounaise de cyberpresse

Il est environ 21h30 lorsqque l'un de nos collaborateurs, habitant du quartier Deido à Douala, décide de rentre chez lui comme à l’accoutumée. Seulement, ce retour sera semé d’embûches au niveau de la rue appelée " Quartier Général " à Deido. A cet endroit comme sur toute la rue de la joie, sont postées des jeunes filles qui se ruent vers lui en lui lançant des paroles telles que : " tu n’as pas besoin de bas ventre aujourd’hui ? " Ou encore " viens nous allons te réchauffer ". Et c’est avec tact que Roméo réussit à sortir des griffes de ces belles de nuit.

C’est la situation fréquente que vivent la plupart des hommes qui traversent cette rue. Sur cette petite artère, si calme dans la journée, se passe donc des choses inquiétantes dans la soirée. En effet, des jeunes filles dont l’âge varie généralement entre 18 et 35 ans ont installé à cet endroit leur " bureau de travail ". Vêtues d’une manière légère, ces femmes pratiquent le plus vieux métier du monde et comme outil de travail leur corps qu’elles exposent à qui veut l’exploiter. Un client qui a gardé l’anonymat affirme que " ces femmes sont des véritables panthères. Elles sont des machines à sexe et se ruent vers toi quand tu reviens du boulot tout fatigué ". Bien plus, une visite sur le site permet de constater qu’elles ont fait de ce métier leur gagne pain quotidien pour diverses raisons. Justine plus connue sous le pseudo de Black est l'une des plus belles de ce site, Black  est partie de son Ebolowa natal pour rejoindre son mari à Douala, "Je me retrouve avec deux enfants que je dois élever toute seule parce que le papa s’est évaporé dans la nature. Je ne pouvais que me débrouiller comme ça pour qu’on survive. Avec cet argent, je réussis à élever mes enfants sans toute fois leur révéler ma véritable profession ". Contrairement à Justine qui le fait pour subvenir aux besoins familiaux, sa voisine nous avoue que sa présence à cet endroit est due en partie à la pauvreté et au chômage. "Je suis issue d’une famille très pauvre, après l’obtention de mon Baccalauréat, je n’avais plus les moyens pour continuer mes études et c’était le seul moyen pour avancer. Actuellement, je fais 2 eme année Droit à l’Université de Douala ", indique une autre fille. Malgré les menaces des habitants du quartier, ces filles sont toujours là et couvrent d’injures les jeunes filles du quartier. Liliane témoigne. " Un jour, alors que je rentrais à la maison avec mon cousin qui m’avait serré affectueusement dans ses bras, j’ai été copieusement insultée par ces filles qui me lâchaient des mots tels que : sale fille, tu veux profiter seule. Si tu t’amuses, on va te tabasser correctemen

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