Navigation aérienne : Un nouveau centre d’information de vol à Douala

Publié le par Association camerounaise de cyberpresse

La pose de sa 1ère pierre aura lieu ce jour au cours de la célébration des 50 ans de l’Asecna.

Le coup d’envoi des manifestations devant ponctuer la célébration du cinquantenaire de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (Asecna), a été donné en juillet dernier à Ouagadougou par le chef de l’Etat burkinabé, Blaise Compaoré. Au Cameroun, la célébration de cet anniversaire du gendarme de l’espace aérien en Afrique et à Madagascar a été lancée mardi, 20 octobre 2009 au bloc technique de l’aéroport de Yaoundé Nsimalen, par le ministre d’Etat camerounais en charge des Transport. Outre des communications sur «les métiers de l’Asecna», cette descente à Nsimalen de Maïgari Bello Bouba a été marquée par l’inauguration du Visual omnidirectional range (Vor), un équipement acquis en juillet dernier à cause de la vétusté de l’ancien, et qui permet de «donner le cap aux avions» décollant à partir de Yaoundé, explique un technicien de l’Asecna.

Après le 2ème round de cette célébration qui s’est joué hier à Garoua, avec une fantasia qui a été organisée au stade municipal de Poumpounré ; les responsables de l’Asecna vont prendre leurs quartiers à Douala ce jeudi, 22 octobre 2009, pour le clou des cérémonies. L’étape de la capitale économique camerounaise, qui abrite aussi l’aéroport le plus fréquenté du Cameroun, sera marquée par la pose de la première pierre du tout nouveau Centre d’information des vols (Cdiv). Cette structure va permettre, explique Haman, un technicien de l’Asecna, «d’agrandir la zone de contrôle actuelle du centre de Douala». Par exemple, précise cet expert, avec la nouvelle structure, il sera possible de «gérer un vol lointain, un vol qui se trouve par exemple dans les airs à Bamenda et même au-delà».

Bien que la convention de Dakar qui consacre «l’africanisation de l’Asecna et la redéfinition de la vocation de l’agence, de ses statuts et de son organisation» remonte au 25 octobre 1974, cette institution qui compte de nos jours 17 pays membres et la France ; a été créée le 12 décembre 1959 à Saint Louis au Sénégal. Afin de permettre la «création d’un espace aérien africain», lit-on dans les documents conçus à l’occasion de la célébration du cinquantenaire. Cette institution régionale a pour missions principales «la conception, la réalisation et la gestion des installations et services ayant pour objet la transmission des messages techniques et de trafic ; du guidage des aéronefs, du contrôle de la navigation aérienne, l’information en vol, la prévision et la transmission des informations météorologiques…». A ce titre, l’Asecna gère 57 tours de contrôle, 25 aéroports internationaux et 76 aéroports nationaux et régionaux. A en croire les statistiques officielles, l’Asecna comptait 4659 employés au 31 octobre 2007, dont près de 85% de cet effectif en poste dans les 17 représentations régionales de cette structure éparpillées dans ses pays membres. Les dotations budgétaires des ces pays en faveur de l’Asecna étaient estimées à 61,5 milliards de Fcfa au 31 décembre 2007
mis en ligne: marilong midouka

Publié dans PEOPLE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article