Choléra : Déjà 59 morts dans le Septentrion

Publié le par Association camerounaise de cyberpresse

Le Nord et l'Extrême-Nord sont extrêmement touchés par le choléra.
Le Nord et l'Extrême-Nord sont extrêmement touchés par le choléra.
Pour la région de l’Extrême Nord, les autorités sanitaires annoncent 31 victimes officielles, soit huit décès de plus entre le 14 octobre, date de publication du dernier bilan de l’épidémie, et le 22 octobre dernier, jour de la visite du ministre de la Santé publique dans la région. Pour la région du Nord, les chiffres officiels annoncent 28 décès.

En visite dans les deux régions sinistrées du 22 au 24 octobre 2009, le ministre de la Santé André Mama Fouda a remis des dons de médicaments et d’équipements dans différentes formations sanitaires, notamment dans les districts de santé de Mogodé et Rhoumsou situés dans le Mayo Tsanaga, localités où l’épidémie a fait le plus de victimes pour 112 cas enregistrés. " La prise en charge est gratuite ", a déclaré le ministre lors de sa descente sur le terrain dans les deux régions.

Une riposte efficace contre la maladie a ensuite sanctionné la réunion qu'André Mama Fouda a eue avec ses collaborateurs à Mokolo. Selon l’Afp, Mama Fouda qui s’est ensuite rendu dans le département du Mayo Louti (région du Nord) a placé les équipes sanitaires en alerte, non sans appeler les populations à plus d’hygiène et salubrité. " Tout le personnel de santé est en alerte. Nous savons que le choléra est une maladie des mains sales. Nous sommes entrain de sensibiliser les populations à travers tous les canaux de communication. Sur le plan pratique, nous traitons les points d’eau, nous assurons la prise en charge totale des malades ", a déclaré Rebecca Djao, déléguée régionale de la Santé publique pour l’Extrême Nord.

Depuis un mois et demi, le choléra fait des ravages dans deux des trois régions septentrionales, du fait du non respect des conditions d’hygiène selon les autorités locales. Le premier cas de la maladie a été déclaré le 2 septembre 2009. Il provenait du Nigeria, où les eaux d’une rivière avaient été souillées par un malade qui faisait sa lessive, selon des sources médicales camerounaises. Les mêmes sources affirment que la proximité des constructions avec les lits des Mayo, et les mauvaises canalisations favorisent la propagation de la maladie en saisons des pluies.
mis en ligne:NGATSI PATRICK NZOZANG

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