Un citoyen français expulsé au Cameroun

Publié le par Association camerounaise de cyberpresse

l 'histopire a tout 'air d'un polar, Jean de la Croix Bellon, 51 ans, citoyen français comme il l’assure dès lors qu’il commence à conter son histoire, rocambolesque si l’on s’en tient à sa version des faits, voudrait bien rentrer chez lui, à Garges les Gonesses dans le Val d’Oise, en France. C’est là-bas, sous un abribus, qu’il y a dix mois, le 8 septembre 2007, des policiers l’ont interpellé. Dix jours plus loin, alors qu’un juge lui avait donné 15 jours pour prouver qu’il était bien Français, il est mis dans un avion qui atterrira six heures plus tard à Douala au Cameroun.

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J’ai traîné depuis lors et je me suis retrouvé à Yaoundé par le canal de personnes qui me connaissaient en France

Jean de la Croix Bellon traîne aujourd’hui avec lui un extrait d’acte de naissance envoyé de Mayotte (île française de l’archipel des Comores) par la commune de Sada. " Je suis Français et je me dis que la police a dû se tromper ", clame ce costaud gaillard, l’air fatigué et serein devant tous ces documents qui prouvent au moins qu’il a séjourné en France. S’il a retourné le problème dans tous les sens, c’est pour aboutir à la conclusion que la couleur de sa peau -comme la majorité des Mahorais, il est Noir, n’est peut-être pas étrangère à sa situation. Un "compatriote ", Romain Lantin, Français pure souche, qui aurait écrit le même jour que lui à l’ambassadeur de France au Cameroun, serait déjà retourné grâce aux services consulaires, à Lyon.

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