Sdf Douala II: Robert Wafo sommé de se dédire

Publié le par Association camerounaise de cyberpresse

  

Le comité exécutif de la circonscription électorale (Ce) du Social demoratic front (Sdf) de Douala II s’est réuni le mardi 20 octobre 2009 au foyer Djesse à New-Bell, son lieu habituel. Sous la conduite du président de la Ce (Pce) Emmanuel Kuaté, les débats ont porté entre autres sur les déclarations de Robert Wafo dans les colonnes du Messager n° 2959 du 13 octobre. Justifiant le non respect de la procédure pour le dépôt de sa candidature au poste de secrétaire régional à la communication dans le cadre du renouvellement des structures, ce dernier avait déclaré que le Pce avait « obstinément refusé, au mépris des dispositions statutaires », de recevoir sa candidature.  Une accusation vivement réfutée par Emmanuel Kuaté qui, au cours de cette réunion, a pris les participants à témoin. Ces participants qui ont confirmé, presque à l’unanimité, que Robert Wafo n’avait jamais déposé sa candidature. Les puristes des textes et statuts du parti sont même allés jusqu’à rappeler à l’accusé que les candidatures ne sont pas déposées par des individus, mais par les cellules dans lesquelles ils militent, un détail que Wafo ne semble pas avoir observé.

Bouillonnant comme à son habitude, Wafo ne s’est pas laissé faire. Dans sa ligne de défense, il conteste d’abord la procédure (aussi) de dépôt de la requête contre lui, qui ne serait pas passée par la cellule, le Ce et le comité exécutif régional, insiste ensuite pour dire que sa candidature a été refusée, et enfin dénonce ce qu’il appelle la transformation de la Ce en « Bantoustan de certains individus. » Imperturbable, le Pce, appuyé sur ce cas par les autres militants, est formel : « à moins que ce ne soit dans la sorcellerie, je n’ai jamais vu la candidature de Wafo ». Pour trancher, il demande à Wafo d’apporter dans les mêmes colonnes du journal un démenti, ce qui a été consigné au procès verbal de la réunion.

D’autres participants ont par ailleurs relevé que les statuts du parti sont constamment foulés au pied, ce qui met à mal le fonctionnement des structures dans lesquelles se cristallisent plutôt des rancunes. L’organisation d’une conférence par exemple aurait permis non seulement de départager les candidatures, mais aussi d’élire les délégués de la Ce  à la conférence régionale. Et un doyen de reconnaître que beaucoup de problèmes existent, mais de rappeler qu’il est temps que pour des raisons stratégiques, les querelles soient tues, afin que les attentions se focalisent sur les objectifs initiaux, ceux de sauver le Cameroun. 

mis en ligne:NGATSI PATRICK NZOZANG

Publié dans POLITIQUE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article