Le cardinal Tumi appelle à la révolte contre Biya
"Allez au marché et dans les supermarchés de nos grandes villes : les prix du kilo de viande, de poisson et de poulet a grimpé comme par enchantement. Les ménagères sont suffoqués même par le prix d’un litre d’huile. Là où on croyait avoir trouvé une solution, on n’a fait qu’augmenter la situation. Le peuple camerounais est comme pris en otage dans son propre pays car il ne peut plus respirer, il ne peut plus s’offrir ce dont il a besoin à un prix raisonnable. Tout est cher. De quoi se demander : De qui se moque t-on ? A quand la sécurité dans nos quartiers de ville et de village ? A quand la fin du chômage, et de la misère ? (…) Mais qui ne souffre pas, qui n’est pas révolté devant cet état de chose, aussi longtemps que la misère et la pauvreté progressent ? Comment peut-on imaginer au Cameroun qu’on peut être heureux tout seul, alors qu’autour de soi, il n’y a que des cris de détresse et de misère ?…" |