Vamoulké s'est dit être le manager moderne de la Crtv, mais alors?
Lorsqu'il débarque à la Crtv il y trois ans, A. Vamoulké est présenté comme le patron qu'il fallait à l'Office pour replacer Gervais Mendo Ze qui y a passé près de 18 ans de règne dont les observateurs ont qualifié de sans partage. Dès son installation, Vamoulké s'est dit être le manager moderne qui appliquera les méthodes nouvelles dans la gestion de la Crtv. Premier acte, premier échec: le recrutement des directeurs lancé par appel d'offres. Parce les critères de sélection voulus par le nouveau DG étaient présentés comme dangereux, car certains anciens ténors de la maison présentés comme indispensables ne pouvaient les remplir. Du coup, la thèse de complot pour l'élimination des hommes de Mendo Ze surgit, mais Vamoulké ira jusqu'au bout. En trois années de fonctions, la Crtv a connu autant de présidents de conseil d'administration (Pca).
De Moukoko Mbonjo à Biyiti bi Essam, en passant par Njoh Mouelle, l'ambiance avec le DG n'a pas été bon enfant, les deux premiers ayant d'ailleurs été débarqués de leur poste de ministre alors qu'ils présidaient ces conseils d'administration à problèmes à la Crtv. Entre temps, A. Vamoulké va également essuyer plusieurs frondes avec certains de ses cadres et il a souvent fallu l'intervention de la hiérarchie pour calmer le jeu.